ORDONNANCE N°BJ/SJ/PTCC/2024/0001 MODIFIANT ET COMPLETANT L'ORDONNANCE N°BJ/SJ/PTCC/2021/0135 RELATIVE A LA CLOTURE DE L'ENROLEMENT EN LIGNE ET L'ELABORATION DES ROLES D'AUDIENCE

ORDONNANCE N°BJ/SJ/PTCC/2023/0155 DU 04 DECEMBRE 2023 PORTANT FIXATION DE DATE D'AUDIENCE

ORDONNANCE N°0141/2023/SJ/PTCC DU 03 NOVEMBRE 2023, ORGANISANT LES CHAMBRES DUTRIBUNAL DE COMMERCE DE COTONOU ET DE LA BONNE MARCHE DES INSTANCES

ORDONNANCE N° BJ/SJ/PTCC/105 DU 26 JUILLET 2023, ORGANISANT LES AUDIENCES DE VACATION AU
TRIBUNAL DE COMMERCE DE COTONOU

ORDONNANCE N°BJ/SJ/PTCC/0157/ DU 30 NOVEMBRE 2022, ORGANISANT LES CHAMBRES DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE COTONOU ET LA BONNE MARCHE DES INSTANCES

ORDONNANCE N° BJ/SJ/PTCC/2021/00116 RELATIVE  A LA DIGITALISATION DES PROCEDURES JUDICIAIRES ET LA CELERITE EN MATIERE COMMERCIALE

FORMULAIRE CALENDRIER DE PROCEDURE -TCC

Formation des Avocats , huissiers de justice et Notaires à l'inscription en ligne des sûretés mobilières 

le 07 mai 2021 à NOVOTEL ORISHA, Cotonou

(document de formation)

MOT DU PRESIDENT DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE COTONOU

Dans le cadre de la collaboration entre le Centre d'Arbitrage de Médiation et de Conciliation (CAMEC) et le Tribunal de Commerce de Cotonou (TCC), le Secrétaire Permanent dudit Centre m'a transmis la DécisionN°022/CCIB/AP/SP-CAMeC/DO/DR/2019

PORTANT BAREME DES FRAIS DE MEDIATION ET D'ARBITRAGE ET DES HONORAIRES DES MEDIATEURS ET ARBITRES AGREES PRES LE CENTRE D'ARBITRAGE DE MEDIATION ET DE CONCILIATIONDE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU BENIN.

Cette décision exonère les parties de frais, lorsque le montant du litige n'excède pas dix millions (10.000.000) de francs CFA. 

J'ai le plaisir de porter cette Décision à la connaissance des usagers du TCC. 

Cette Décision permet davantage de donner effet à l'Acte Uniforme de l'OHADA relatif à la médiation. 

Je rappelle à cet égard, que l''article 1er  in fine de l'Acte Uniforme de l'OHADA relatif à la médiation dispose que "la médiation peut être mise en œuvre par les parties (médiation conventionnelle), sur demande ou invitation d'une juridiction étatique (médiation judiciaire), d'un tribunal arbitral ou d'une entité publique compétente. La médiation peut être ad hoc ou institutionnelle". 

En outre, l'article 4 alinéa 3 du même Acte Uniforme précise qu' "une juridiction étatique ou arbitrale peut, en accord avec les parties, suspendre la procédure et les renvoyer à la médiation. Dans les deux cas, la juridiction étatique ou arbitrale fixe le délai de suspension de la procédure". 

Par ailleurs, l'Acte Uniforme de l'OHADA relatif à la médiation énonce en son article 16 alinéas 3, 4 et 5 que " à la requête conjointe des parties ou, à défaut, à la requête de la partie la plus diligente, l'accord de médiation peut également être soumis à l'homologation ou à l'exequatur de la juridiction compétente. Le juge statue par ordonnance. Il ne peut modifier les termes de l'accord issu de la médiation. La juridiction compétente se borne à vérifier l'authenticité de l'accord de médiation et fait droit à la demande dans un délai maximum de quinze (15) jours ouvrables à compter du dépôt de la demande. Toutefois, l'homologation ou l'exequatur peut être refusé si l'accord de médiation est contraire à l'ordre public". 

De nouvelles possibilités de règlement négocié sont donc offertes aux acteurs économiques, avec les dispositions de l'Acte Uniforme de l'OHADA relatif à la médiation et la Décision susvisée. 

                                                                                                                                                                                                                                                            LE PRESIDENT DU TRIBUNAL

 

Le Bénin a des urgences qui sont liées à la mise en place des cours et tribunaux de commerce. C’est ce qu’a fait savoir le garde des sceaux, le ministre de la justice Joseph Djogbénou.

C’est ainsi que le ministre de la justice Joseph Djogbénou, a mis ces acteurs de la justice venus renforcer leurs capacités durant deux semaines à l’Ecole régionale supérieure de Magistrature (Ersuma) à Porto-Novo, la capitale du pays.

D’un autre côté, il faut dire que l’installation de ces juridictions de commerce va non seulement moderniser le climat des affaires mais aussi et surtout favoriser l’arbitrage et la promotion des investissements.

Par ailleurs, pour cette formation de renforcement de capacités des juges et magistrats concernés, l’Etat béninois est soutenu par la Banque mondiale et l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).

SOURCE : LA NOUVELLE TRIBUNE

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